Philippe GOITSCHEL

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World Cup 1991-92 © Philippe Poulet

Record du monde de vitesse

Les Arcs 2002

58 ans.
Entraîneur de ski alpin de compétition (BEES 2).  Pro de golf (BEES 1)

Double recordman, multi Champion du Monde et vainqueur de la Coupe du Monde de Ski de Vitesse.
Médaille d’argent aux Jeux Olympiques d’Albertville 1992…
www.goitschel.com

Maxime préférée : « Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »  Citation attribuée à Antoine de Saint-Exupéry

Je vis à Aix les Bains depuis l’age de 10 ans. Une ville entre montagne et eau. Une ville au bord du lac du Bourget, un trésor national, longtemps et encore maltraité. Mon instinct de défenseur de la nature a été révélé alors, exacerbé en classe primaire, par une institutrice visionnaire.

Passionné de sport et sélectionné à Albertville en 1992, les JO, que j’idéalisais jusqu’alors, me sont apparus tels qu’ils sont : une manifestation aux impacts environnementaux et financiers calamiteux, ne répondant pas aux enjeux actuels et futurs, et dont le fameux « esprit » est corrompu jusqu’à la moelle. Les JO entretiennent sournoisement un climat d’opposition entre les peuples qui sont montés les uns contre les autres. L’éthique et la morale sont sacrifiés sur l’autel du « Que le meilleur gagne ». Ils ne sont qu’un prétexte au business et les sponsors ont tous les droits. L’homme et l’athlète ne sont pas au centre des préoccupations des fédérations sportives et du C.I.O. Les sportifs  sont pressés et interchangeables …

Formé comme entraineur de ski de compétition, je refuse alors de participer à cette mascarade, change mon fusil d’épaule, et décide d’utiliser mon expérience sportive et technique à d’autres fins, au service de la préservation,  première priorité planétaire à mes yeux.

Une journée de nettoyage commence

Une journée de nettoyage commence

Donner de l’espoir aux gens rend heureux. Conscient du déséquilibre entre la nature et l’homme, j’ai depuis toujours collecté des déchets comme on retire des échardes. Ma chance, c’est que je trouve ça gratifiant. Lorsque après quelques heures de travail j’ai rendu sa propreté à un site, je me sens bien, tout simplementLa tâche parait presque absurde devant l’énormité du défi. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan … Mais comme disait  Mère Teresa « l’océan serait moins grand si cette goutte d’eau venait à manquer ».

Nous avons une très forte responsabilité sur l’avenir que nous allons créer. Si nous souhaitons fournir un meilleur environnement à nos enfants (et à nous-mêmes), il nous faut aménager nos modes de vie, notre manière de consommer, même si c’est difficile.
Ne voulant pas être complice de cette situation, à l’échelle de mes moyens et de mes compétences, je décide de ne pratiquer que des sports et des activités de nature et y intègre les nettoyages aussi souvent que possible.

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Essor savoyard. 11 juillet 2013