11 août 2013
Le massif du Grand Colombier culmine à 1531 mètres. Situé dans l’Ain, au nord du lac du Bourget, il offre un panorama grandiose à 360° sur la Chaîne des Alpes.
Catherine présente une plaque de Formica, désolidarisée du plan de travail en arrière-plan. Un rénovateur aura abandonné ses gravats en plein forêt … J’espère que le corps médical a pu faire quelque chose pour le malheureux.
La première partie de l’ascension, entre milieu urbain et réseau routier, est souillée sans excès.
Au Pont de la Source, des fêtes ont eu lieu. Canettes, capsules et emballages…
Le talon d’Achille du Grand Colombier est probablement sa facilité d’accès en 4×4. Paradis des randonneurs avec ses nombreux sentiers balisés, il l’est aussi pour les véhicules à moteur.
C’est ce qui explique la découverte de déchets, provenant d’une rénovation, qui a tant éreinté l’ouvrier qu’il a, à bout de forces, tout balancé sur la piste à seulement 400 m de la route … et de la poubelle. faute de temps, je ne parviendrai à en éliminer qu’une infime partie. A Romagneux, à750 m d’altitude, le sentier devient pédestre et il est impeccable. Tout au plus quelques légers déchets tombés des poches.
L’observatoire de Fenestrez marque la fin de la première partie. Parking et tables de pique-nique présagent d’une déchetterie à ciel ouvert. Mais rien de tout ça … Le site est propre. Pourtant, aucune poubelle à l’horizon. Leur absence pousserait-elle les touristes à emporter leurs déchets ?
En fait le GR9 est entretenu par le « Club Pédestre de Culoz » présidé par Françoise Barbier. En plus d’ètre un club de randonnée, cette équipe de passionnés et ses baliseurs, au nombre desquels Robert Sibuet, prend soin des itinéraires du massif. Une chance pour tous et une leçon surtout. C’est assez rare pour être signalé. Bravo à eux. lesgalopains.ovh.org
Pour une fois, je ne passerai pas la journée à quatre pattes. La poubelle suivante se trouve au « Virage de la Frappe ». Elle est vidée et donc suivie. Je finirai la journée en collectant les débris de verre qui jonchent le sol sous la ligne HT qui défigure le sommet. Bouteilles … ou tasses de protection du pylône électrique ?
5 kg de déchets transportables en tout et pour tout. Une bonne journée en somme.
Le déchet le plus répandu reste le mouchoir papier. Omniprésent dans les secteurs touristiques, cette aberration née de la société du jetable demande de raser des forêts pour les fabriquer. C’est aussi une pollution visuelle agaçante. Celui qui l’abandonne aurait certainement jeté sa canette ou son mégot. Mais au motif de sa biodégradabilité, le lascar aura bonne conscience.
A la nuit tombante, dernier déchet découvert : Une plaque d’immatriculation.
