Le Tour des Bauges utilise en partie l’itinéraire du GR96. Cette randonnée dans le Parc Naturel Régional, offre une immersion dans les alpages où est produite la célèbre tome. Il ne faut pas craindre les clôtures barbelées et électrifiées car elles sont partout. Malgré tout, le décor vous fera oublier ce détail et vous apprécierez la balade.
Côté déchets, le Tour des Bauges m’a laissé une bonne impression. Bonne au point de penser que l’itinéraire était surveillé et nettoyé régulièrement. D’un village à l’autre, je n’ai eu la plupart du temps à collecter « que » 500 grammes à 3 kg de déchets. Pourtant d’autres faits me font penser le contraire.
Les Bauges abritent quelques verrues. Parfois agricoles, touristiques ou festives. Des pollutions importantes localisées à l’approche des lieux habités, et aux endroits accessibles en véhicule à moteur. Des pollutions situées sur le sentier lui même et datant de nombreuses années. Il est incroyable que personne ne s’en soit occupé auparavant.
Citons dans l’ordre de découverte :
Le fut et les ferrailles à l’approche du village de Montagny en direction d’Arith.
Le chemin en sous-bois à la sortie du pont de Prérouge : Ce pourrait être un endroit charmant en bordure du Cheran, s’il n’était devenu un cimetière de bouteilles cassées et vertiges de beuveries qui ont massacré le site. Que l’on y fasse la fête, OK, mais pourquoi tout détruire ? Tout ce que les Bauges comptent de crétins à dû se donner rendez-vous au pont de Prérouge.
L’approche du lieu-dit « Les Scieries » à la sortie de Bellecombe en Bauges, où ont été jetés en contrebas de gros déchets. Certes, un panneau signale l’interdiction, mais le site n’a pas été nettoyé pour autant.
Les tôles et les vitres brisées découvertes en plein pâturage en descendant du Golet vers Doucy sur le flan du Rocheray.
La cabane d’alpage située entre l’Oratoire St Bernard et le col de la Fullie.
La section la plus propre, peut-être protégée par sa difficulté est celle d’Aillons à Plainpalais via le col de la Verne.